lundi 17 octobre 2022

Butternut et coco en soupe... et mise en conserve

  
Butternut géantes: 4,6 kg et 3 kg !!
 






Cette soupe dégage un fumet qui invite à se mettre à table!

Quand le jardin se montre généreux, il faut passer par la case conservation! Vu les pénuries d'électricité et son coût élevé qui se profilent, rien ne vaut la stérilisation en bocaux, plutôt que de remplir le congélateur.

Mais d'abord, préparons une bonne soupe épaisse et goûteuse avec cette courge butternut de 4,6 kg! Rien de compliqué pour la recette, il n'y a pas plus simple qu'une soupe. En revanche, armons-nous de patience pour débiter en cubes cette grosse courge.

 


Vu la quantité de courge, il me fallait ma plus grande casserole: 10 litres. De quoi remplir pas mal de bocaux. 

Les soupes les meilleures sont celles avec le plus de légumes possible et peu d'eau. Il faut tenir compte de la teneur en eau des légumes, bien entendu. La courge en contient beaucoup. Je vais donc épaissir avec un petit potimarron, qui se cuit avec sa belle peau orange. Mais pas son coeur: visez le couteau à dents que j'ai utilisé pour le vider... c'est un couteau à pamplemousse, recourbé, une relique d'il y a 40 ans environ. Et toujours utile!

Comme c'est de saison, j'ai ajouté un paquet de chataîgnes congelées. Et pour affiner, du lait de coco! Tout cela donne un bon petit fumet et tient bien au ventre. 

D'ailleurs, je prédis que l'option soupe va revenir en force cet hiver dans les ménages car c'est un repas économique qui nourrit bien son monde avec peu d'ingrédients. Idéal pour utiliser des légumes un peu fatigués ou du pain rassis. C'est l'anti-gaspi par excellence!

Allez, à la recette...

samedi 9 janvier 2021

Chou-chou, c'est l'hiver, alors fermentons en coeur!

Mes chou-choux en bocaux!
 

C'est l'hiver, la saison des choux! L'idéal pour lancer des fermentations en bocaux. On commence à le savoir: la fermentation à la saumure (ou lactofermentation, en référence aux bactéries lactiques responsables de l'acidification du milieu et par conséquent, de la bonne conservation des aliments) enrichit les légumes en vitamines, les rend digestes (ail, topinambours...) et entretient notre microbiote intestinale, ce qui participe à notre immunité puisque 70% de cette immunité réside dans nos intestins. 

Et en plus, que c'est bon!

dimanche 27 décembre 2020

Barres cétogènes aux cacahuètes et aux graines

Barre cétogène aux cacahuètes et aux graines
 

Voici un petit bijou de recette... pour le petit-déjeuner, pour un en-cas, pour le plaisir. Vite faites et super gourmandes, ces barres ne nécessitent aucune cuisson et ça c'est vraiment bien pour les flemmardises de fin d'année.

Alors bon d'accord, c'est plein de gras. Normal, elles sont cétogènes et les lipides sont à la fête, les protéines les accompagnent aussi mais modérément. Quant aux glucides, ils sont devenus "persona non grata". Pour ceux qui ont loupé un épisode, relire cet article. J'y explique le b-a-ba de cette alimentation, après avoir donné la recette de petits pains tout gonflés sans un pet de farine... 

Ces barres sont une bonne façon d'atteindre son objectif en matière de lipides: on a de la peine à en manger assez, surtout quand on débute. Les réflexes anti-gras sont tellement ancrés dans notre culture depuis plus de soixante ans, qu'il n'est pas facile de lâcher prise. Et de consommer 75% de ses aliments sous forme de graisses. La portion des glucides se résume à 5% du tout, ou bien à 20 g nets par jour. Certaines personnes, moins sensibles, peuvent monter jusqu'à 30 g ou 50 g, sans perturber leur état de cétose. Le reste sera couvert par les protéines, dont la quantité dépend de son niveau d'activité physique.

Car là est le but: être et rester en cétose et ne pas enclencher la production d'insuline. Un bon calcul de ses "macros" (soit le trio PLG pour Protéines, Lipides et Glucides) est indispensable. Pour cela, on peut utiliser la formule de Hume assez compliquée exposée par le couple Genisson dans son livre "Le grand livre de l'alimentation cétogène" (Ed. Thierry Souccar) ou bien se rendre sur le site regimeketo.com qui offre un calculateur bien pratique.

Notre organisme est ainsi fait qu'il "tourne" avec deux types de carburants, qui s'excluent: soit il brûle les glucides et les sucres, (alimentation standard basée sur les glucides) soit il brûle les lipides (alimentation cétogène ou... lors d'un jeûne prolongé). En carburant au gras, l'avantage est de ne plus souffrir de fatigue post-prandiale ni de pulsions sucrées en milieu de matinée ou d'après-midi. Fini les snacks! On mange à sa faim, bien rassasiés, et on attend sereinement le prochain repas sans grignoter sans fin (ni faim).

Revenons-en à notre petite recette...